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Cercle Cité Verte. Un manifeste pour convaincre les décideurs

Le Manifeste pour une Cité Verte se positionne face à des logiques de développement urbain pas toujours raisonnées et raisonnables.

La filière horticole possède désormais un outil permettant de mener une stratégie d'influence auprès des pouvoirs publics et des commanditaires.

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Les deux années de réflexion et de consultation du comité d'experts réuni dans le cadre du Cercle Cité Verte ont abouti à des pistes de travail ciblées : cinq certitudes autour desquelles les métiers de la filière doivent se retrouver et dix actions prioritaires issues des quatre-vingt-deux propositions à destination des décideurs politiques et des gestionnaires de villes.

Renforcer la cohésion de la filière

Ce n'était pas dans le cahier des charges du Cercle, mais, très vite, son président Érik Orsenna a décelé que le manque de cohésion ne permettrait pas de travailler efficacement sur un quelconque projet commun. Le manifeste est donc conçu pour démontrer l'importance des végétaux aux acteurs de la ville tout en renforçant cette cohésion en interne autour de cinq certitudes : les jardins et paysages sont des éléments essentiels de nos vies et de nos villes ; les savoir-faire d'excellence sont les premiers métiers de la croissance verte ; les jardins et les paysages sont au coeur du développement économique et social ; rien ne se fera sans la puissance publique ; il est nécessaire de soutenir une filière d'exception menacée.

Dix actions prioritaires pour une cité verte

Le manifeste développe dix mesures sélectionnées parmi les quatre-vingt-deux propositions des experts du Cercle. Elles participent toutes à une argumentation solide, qui doit permettre de convaincre les décideurs de l'aménagement de la ville, de l'importance des fleurs, plantes et arbres : un parc ou un jardin à moins de 300 m du domicile de chaque citoyen (recommandation de l'Agence européenne de l'environnement) ; 5 % du budget des projets urbains pour le paysage ; le lancement de grands travaux paysagers, notamment aux entrées de villes ; la naturalisation des villes (retenue des eaux pluviales, phytoépuration...) ; la valorisation des filières courtes ; la sollicitation de fonds privés pour la recherche & développement ; le développement d'indicateurs sur l'apport des végétaux, des jardins et du paysage ; la création d'une Maison du paysage ; la connaissance des plantes ; le soutien aux projets paysagers des élus locaux.

Francis Ginestet

Le manifeste est téléchargeable sur le site www.valhor.com

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